Plante ornementale très appréciée, le lilas a aujourd'hui largement dépassé les frontières de ses terres d'origine. Et même un foyer qui dispose d'un petit espace cultivable cherche à en cultiver dans son jardin à cause de ses fleurs odorantes et décoratives. Tout jardinier peut donc s'en occuper du moment que certaines règles de bases sont suivies.
De la famille des oléacées, le lilas est un arbuste à feuilles caduques dont la taille peut atteindre 5 mètres. Il donne un large choix de variétés à toute personne qui veut en planter que ce soit dans son jardin, au balcon ou dans sa grande salle. En effet, on s’en sert pour un ornement isolé, une haie vive ou encore un bosquet. Au printemps, leurs fleurs dégagent une odeur parfumée très agréable. Les thyrses dont les fleurs sont de couleur bleue, blanche ou violette et qui sont présentées sous forme de grappes, donnent un décor particulier dans le jardin. Il existe beaucoup de variété et les amateurs de jardinage ont l’embarras du choix : fleur rancho mirage, chanel de fleur flagrance, storing fleur de sel, fleur de lis bath rug, logo fleur de lotus, et bien d’autres encore.
Le printemps est la saison favorable pour la plantation du lilas. Pour cela, vérifiez si les racines du plant que vous allez mettre en terre sont bien développées et que le plant possède plusieurs branches. Le sol ordinaire, calcaire ou neutre, et surtout bien drainé convient à la culture du lilas. Par ailleurs, il a besoin d’espace et il ne faudrait pas le planter trop près d’autres fleurs ou d’arbustes. Cela lui permet de bien profiter de l’ensoleillement, condition essentielle pour son développement. Le trou de plantation qui devrait être rempli de la terre du jardin, du fumier, du compost, un peu de poudre d’os et un engrais riche en phosphore, doit avoir 60 cm de côté et 60 cm de profondeur. Aussitôt qu’il est planté, vous mettrez de la paille et vous l’arroserez.
revenir en hautEn automne, il est bon d’épandre au pied de l’arbre du terreau mélangé à de l’engrais pour fleurs afin d’obtenir une floraison abondante. Evitez toutefois de faire un apport trop important d’azote car c’est le feuillage qui en profiterait au détriment des fleurs. Juste après sa floraison, le lilas doit être taillé et les rejets supprimés. Les fleurs fanées, aussi, doivent être enlevées car elles épuisent l’arbuste et risquent de se transformer en fruits. On pourra en profiter pour enlever également les vieilles branches. Après un certain nombre d’années, vous serez amenés à rajeunir le plant en le taillant à une hauteur de 20 à 25 cm du sol.
revenir en hautp>Certaines maladies affectent le lilas sans pour autant le mettre vraiment en danger tel que l’oïdium où l’envers des feuilles est recouvert de champignons blancs. De même, l’otiorrhynque, une insecte particulièrement vorace, ravage les feuilles en leur découpant les bords sans toutefois condamner l’arbuste. Plus grave, la cochenille virgule est un petit insecte qui finit par devenir une véritable colonie dont l’apparence est une calamité pour l’aspect du lilas. Cet insecte suceur se fixe sur les feuilles, les tiges et les branches et il suce la sève jusqu’à les faire dépérir. Les tâches brunes à la surface des feuilles sont dues, quant à elles, à la fausse-teigne. La riposte la plus simple est d’enlever les feuilles contaminées. Le ver blanc du lilas use de la même attaque en creusant des galeries dans les branches. Là aussi, le remède le plus indiqué est la taille. On peut, enfin, éviter l’attaque des rongeurs sur l’écorce du lilas en disposant un grillage métallique tout autour du pied.