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Choisir une méthode de multiplication végétative adaptée à votre plante

Il existe plusieurs moyens de réaliser la multiplication végétative, mais selon l’espèce, le procédé de multiplication sera différent. On pourra, par exemple réaliser un bouturage, un marcottage, diviser les tubercules ou tout simplement semer des graines.

Bouturage et marcottage

Tout procédé de multiplication végétative doit être suivi d’un arrosage régulier pour hydrater les nouvelles plantes. Dans tous les cas, le substrat de culture doit être essentiellement composé de tourbe blonde ou de terre et de sable pour nourrir la jeune pousse. Appliquez de l’hormone de bouturage sur les parties incisées de la bouture, de la marcotte ou du greffon.

Le greffage

Le greffage consiste à prélever un greffon sur une plante-mère et à l’implanter sur une autre plante dite porte-greffe. Cependant, le greffon et le porte-greffe doivent être de la même famille. Le greffon développera son système aérien (feuilles et tiges) tandis que le porte-greffe lui fournira les racines. Le greffage permet de reproduire une plante sans la planter directement dans la terre. Il existe plusieurs types de greffage dont le greffage en fente, le greffage à l’anglaise et le greffage en couronne. Mais, le plus répandu reste le greffage en écusson pour les arbres fruitiers et les plantes ornementales. Le meilleur moment pour greffer une plante se situe entre la mi-juillet et le mois de septembre. Pour réussir une multiplication par greffage il faut suivre quelques étapes. Il faut faire une entaille dans l’écorce du porte-greffe à l’aide d’un greffoir et enlever cette écorce. Effeuillez ensuite le greffon en gardant les pétioles pour conserver son système biologique puis placez le greffon dans la fente en T du porte-greffe en orientant l’œil de la greffe vers le haut. Attachez fermement le greffon au porte-greffe avec une ficelle en raphia préalablement humectée. Enlevez la ligature une fois que le cambium du greffon et celui du porte-greffe est bien soudée l’un à l’autre.

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Le bouturage

Le bouturage consiste à sectionner la tige, la feuille ou la racine d’une plante et le cultiver pour qu’il prenne racine et forme une nouvelle pousse indépendante. Il y a plusieurs procédés de bouturage mais nous allons vous présenter le plus facile à réaliser. Coupez un fragment de la plante avec les feuilles, mais sans fleur, sur une longueur de 10 cm et enlevez les feuilles qui se trouvent sur la partie inférieure de la tige. Scindez ensuite chaque feuille supérieure en deux si elles sont de grande taille. Enfin imbibez le rameau sur 2 cm de hauteur d’une poudre hormonale de bouturage.

Une autre méthode, le bouturage par feuille, est indiqué pour la multiplication des plantes d’intérieur. Pour ce faire, détachez la feuille et son pédicule puis la mettre en terre. Le bouturage par racines est, par contre, un procédé difficile à faire. Il existe plusieurs types de boutures dont la bouture herbacée qui se fait sur des végétaux non ligneux. Le type de bouture dite semi-aoûtée concerne les pousses en pleine croissance tandis que la bouture aoûtée se fait sur des ramures dormantes à la fin de l’automne, durant l’hiver ou au début du printemps. La technique de la bouture à l’étouffée utilise pour sa part une cloche de verre dans la quelle on enferme le rameau. Enfin, la bouture en feuille touche particulièrement les espèces comme le coléus, le saule, les cactaées, le figuier, la vigne, l’hysope et le groseillier. Il est à retenir qu’il faut démarrer vos boutures au début du mois de juin ou à la fin de l’été.

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Le marcottage

Le marcottage est une méthode grâce à laquelle on peut multiplier une plante en mettant une tige aérienne en contact avec un sol humide pour qu’elle s’y enracine avant d’être séparée de la plante mère. Ce procédé s’adresse spécialement aux plantes volubiles comme le lierre. Contrairement aux précédentes méthodes, celle-ci permet d’obtenir une nouvelle plante génétiquement identique à la plante mère dont elle a été issue. Le marcottage consiste également à stimuler l’apparition des racines au niveau du fragment sans le détacher de la plante mère. On pourra procéder au sevrage dès que la marcotte soit autonome. Enfouissez dans le sol le bout d’une ramure flexible d’une plante sans l’enlever du sujet jusqu’au printemps. En automne, le rameau sera prêt pour être sevré. Il existe plusieurs techniques de marcottage dont celui par couchage simple destiné aux plantes à ramures souples comme les conifères est le plus courant. Pour le réaliser, il faut suivre quelques étapes. Tout d’abord prenez un rameau du sujet qui soit le plus près du sol et éffeuillez la partie de la marcotte qui va être mise en terre. Taillez ensuite la marcotte dans le sens vertical et mettez en terre la partie centrale de la marcotte en la fixant en terre avec un crochet. Soulevez l’extrémité de la marcotte vers l’extérieur du sol et la maintenir avec un tuteur. Enveloppez la partie sous terre avec une mixture de terreau et de sable. Sevrez le rameau à la fin de l’été en le déterrant doucement. S’il a pris racine, vous pourrez le couper et la planter indépendamment de la plante mère. S’il s’agit d’un marcottage en serpenteau, procédez de la même façon qu’avec le marcottage simple à l’exception du fait que le rameau sera cintré à plusieurs points pour obtenir plusieurs marcottes. Il existe d’autres techniques de marcottage telles que le marcottage par buttage ou en cépée ou le marcottage aérien.

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Le semis de graine

Le semis a pour avantage de se pratiquer sur tous types de plantes. Cependant, la durée de germination diffère d’une plante à une autre. Le semis en pleine terre concerne les carottes et les salades. Le semis sous châssis s’adresse plutôt aux variétés botaniques comme les tomates. Le semis en terrines quant à lui se pratique sur des plantes fragiles qu’il faudra repiquer ultérieurement dans des godets ou en terre. D’abord, labourer le sol et débarrassez-le des cailloux. Vous avez le choix entre semer à la volée ou effectuer un semis en ligne. Pour cela, étendre une corde et tracer une tranchée en vous aidant de la corde. La profondeur de la tranchée doit correspondre à la taille des graines. Répandre les graines de manière égale dans la tranchée et ne pa oublier pas de les recouvrir de terre. Pour ce qui est du semis en poquet, il est idéal pour les variétés qui se ramifient tout au long de leur croissance (melons, haricots, cornichons). Bien que pratique, la multiplication végétative par semis de graines doit être entretenue.

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La division des rhizomes

La division des rhizomes est un procédé utilisé pour multiplier les plantes vivaces. Ce mode consiste à séparer un tubercule en plusieurs parties qui produiront chacune une nouvelle plante semblable à la plante mère. Pour ce faire soulevez doucement la racine à l’aide d’une bêche, puis prélevez à la bêche, à la main ou au sécateur un bubon pourvu de feuilles et de racines. Replanter le bubon en terre en respectant un écart de 60 cm entre chaque rhizome.

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